Les Jardins de l’Atlantique font entrer les Arts de la rue

Aux Jardins de l’Atlantique on ne manque pas d’idées pour initier les enfants aux Arts de la rue. Tags éphémères sur de la cellophane pour s’initier aux graffitis artistiques, création et enregistrement d’un morceau de hip-hop avec des professionnels, tout est fait pour plonger les enfants et les adolescents dans cet univers créatif et méconnu ! Les animateurs des clubs enfants s’investissent tous les jours pour proposer des activités toujours plus innovantes.

 

Initiation à la graphie de rue

Installées dans la pinède des Jardins de l’Atlantique, de drôles de toiles éphémères étonnent les vacanciers. Sur de la cellophane, entre 2 arbres, trônent des œuvres réalisées dans la semaine. Tous les jours vers 14 heures, des enfants de 7 à 11 ans, vêtus de blouse blanche, de masque et de gants de protection s’avancent vers les arbres, bombes de peinture bien en mains. De la détermination transparaît sur leurs visages concentrés car, cet après-midi, ils vont créer.

 

Je ne savais pas que c’était aussi dur, au début je me suis repeint moi-même !
(Justin, 11 ans)

animation art de rue - jardins de l'atlantique

 

Après des débuts difficiles, c’est dans un cri de grande satisfaction que Sophie, 7 ans, parvient enfin à effectuer son premier “ graph ”. Elle a consciencieusement utilisé un des patrons qu’Antoine, son animateur, lui a fait préparer la veille. 

C’est avec stupéfaction que les visiteurs découvrent chaque jour de nouvelles œuvres sur le chemin qui mène du club-enfant à l’hôtel. Cette exposition temporaire et inattendue questionne les vacanciers. C’est par curiosité que beaucoup s’approchent des tableaux sous cellophane avant d’être également séduits par cet art, qui parfois leur est très étranger.

 

 Tout comme la peinture ou la sculpture,  le graph est un art qui se prépare
(Antoine, animateur enfant)

 

 Les toiles poussent dans la pinède comme des champignons ! C’était assez surprenant au début, mais nous avons un grand plaisir à découvrir cet art que nous ne connaissons pas très bien
(Jean, 65 ans)

 

Le hip-hop des Jardins

animation art de rue - hotel jardins atlantique

Loin de la pinède et dans une salle spécialement aménagée en studio d’enregistrement, un groupe d’adolescents planche sérieusement sur un texte. Accompagnés de Ster et de Khalys, des professionnels du hip-hop, ils sont en train de créer un morceau de musique qu’ils enregistreront eux-mêmes. Textes et bandes sons, rien n’échappe à ces musiciens en herbe. Ster, 40 ans et le look hip-hop bien dans la peau, écoute avec bienveillance les propositions des adolescents. Grâce à sa connaissance profonde de la musique, il parvient à les aiguiller pour écrire un morceau de slam qui leur ressemble. Oubliés les moqueries ou les réticences des premiers instants, les visages sont concentrés et, même si des rires ou des éclats de voix nous parviennent, l’ambiance est studieuse.

 

Au début, ils ont toujours un peu peur du ridicule, mais au final quand ils voient le résultat, ils sont vraiment très fiers
(Ster, professionnel de l’association D’Sibel)

 

animation hip hop - hotel jardins de l atlantiqueDans la cabine de speak, Khalys est en grande démonstration du fonctionnement de la table de mixage. Casques sur les oreilles et têtes dodelinantes au son de la techno, les adolescents s’appliquent à comprendre les rouages de l’enregistrement.

Un bouton par-ci, un bouton par-là et chacun à leur tour ils expérimentent les modulations sonores. Mais attention, pas questions de buller, tous ressentent le poids de la responsabilité de la qualité auditive de leur futur morceau. Après une séance de travail productive, Mélissa, 14 ans sort son téléphone portable. Khalys et les autres enfants se prêtent alors joyeusement à une série de selfies en direct du studio.

 

Je ne savais pas qu’on pouvait faire autant de choses avec une table de mixage. C’était génial de créer notre propre bande son
(Laurie, 16 ans)

 

Après 2 jours de travail intensif sur le texte et la bande-son, le bébé est né ! C’est le moment de le faire écouter à toute une assistance de parents pressée d’entendre la création de leurs progénitures. Dans la cabine, le visage stressé et la main un peu tremblante, Sylvain, 14 ans lance la musique. Sur la scène, à tour de rôle, les adolescents déclament un couplet… Succès immédiat !

Je ne pensais pas qu’en si peu de temps, ils pourraient produire un morceau d’une aussi grande qualité
(Philippe, papa de Soraya, 13 ans)

Quand la musique s’arrête c’est un tonnerre d’applaudissements et des félicitations qui fusent de tous les côtés. Les adolescents repartent alors avec le morceau sur leur téléphone portable et des souvenirs plein la tête.